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Les spécialistes du chant choral
Wilt thou, unkind, thus reave me

Wilt thou, unkind, thus reave me

(Code: A110906015)

Si le madrigal élizabéthain a su garder le caractère propre de la poésie populaire anglaise du XVIe siècle, il n’en a pas moins pour autant été influencé par son modèle musical et littéraire italien. Aux sombres madrigaux amoureux de Monteverdi et surtout de Marenzio, la veine mélancolique de John Dowland répondra par d’autres accents tout aussi désespérés. Tout en servant un même contexte quasi morbide, le compositeur use ici de deux modèles polyphoniques différents. Cette chanson témoigne de l'envie de faire jouer les voix entre elles. Plaisir de l’expression des mots, le dernier système (“kiss me sweet”) est très proche des “fa la la” d’autres pièces contemporaines. La fin elliptique avec le dernier “farewell” nous rappelle que ces pièces doivent être chantées avec humour, distanciation... et légèreté. Malgré la gravité du prétexte poétique, le but avoué de ces madrigaux est de distraire une bonne compagnie par “chants doux et gracieux”.

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Si le madrigal élizabéthain a su garder le caractère propre de la poésie populaire anglaise du XVIe siècle, il n’en a pas moins pour autant été influencé par son modèle musical et littéraire italien. Aux sombres madrigaux amoureux de Monteverdi et surtout de Marenzio, la veine mélancolique de John Dowland répondra par d’autres accents tout aussi désespérés. Tout en servant un même contexte quasi morbide, le compositeur use ici de deux modèles polyphoniques différents. Cette chanson témoigne de l'envie de faire jouer les voix entre elles. Plaisir de l’expression des mots, le dernier système (“kiss me sweet”) est très proche des “fa la la” d’autres pièces contemporaines. La fin elliptique avec le dernier “farewell” nous rappelle que ces pièces doivent être chantées avec humour, distanciation... et légèreté. Malgré la gravité du prétexte poétique, le but avoué de ces madrigaux est de distraire une bonne compagnie par “chants doux et gracieux”.