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Tu disois que j'en mourroys

Tu disois que j'en mourroys

(Code: A110906043)

La chanson de Claudin de Sermisy Tu disois que j'en mourroys est une illustration de ces rares chansons narratives qui, comme Il est bel et bon (réf. ACJ 6017) ou La plus belle de la ville (réf. ACJ 6029), mettent en scène des femmes et leur donnent la parole. Le propos, présenté comme une altercation mère-fille, se résume en fait à une des nombreuses illustrations musicales de l'expression populaire "avoir la puce à l'oreille" et de l'ignorance dans laquelle sont tenues les jeunes filles d'alors. Musicalement le compositeur choisit un discours musical alerte (le tempo sera donc soutenu) par le choix de courtes phrases musicales alternées deux par deux ou répétées aux quatre voix, procédé archaïque de la génération précédente des chansons de métier. La tonicité sera le moteur de l'interprétation pour mieux relever la futilité et l'humour du sujet. D'ailleurs, les quatre dernières mesures, soulignées dans la source par une écriture "noircie" demandent à être mises en valeur par les chanteurs-acteurs soit en y manifestant de l'emphase ou au contraire en accélérant la chute, soit en le nasalisant ou le chuchotant, bref littéralement en "jouant le jeu".

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La chanson de Claudin de Sermisy Tu disois que j'en mourroys est une illustration de ces rares chansons narratives qui, comme Il est bel et bon (réf. ACJ 6017) ou La plus belle de la ville (réf. ACJ 6029), mettent en scène des femmes et leur donnent la parole. Le propos, présenté comme une altercation mère-fille, se résume en fait à une des nombreuses illustrations musicales de l'expression populaire "avoir la puce à l'oreille" et de l'ignorance dans laquelle sont tenues les jeunes filles d'alors. Musicalement le compositeur choisit un discours musical alerte (le tempo sera donc soutenu) par le choix de courtes phrases musicales alternées deux par deux ou répétées aux quatre voix, procédé archaïque de la génération précédente des chansons de métier. La tonicité sera le moteur de l'interprétation pour mieux relever la futilité et l'humour du sujet. D'ailleurs, les quatre dernières mesures, soulignées dans la source par une écriture "noircie" demandent à être mises en valeur par les chanteurs-acteurs soit en y manifestant de l'emphase ou au contraire en accélérant la chute, soit en le nasalisant ou le chuchotant, bref littéralement en "jouant le jeu".


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