Une des nombreuses versions musicale d’un des thèmes les plus prisés au 16ème siècle (cf. la version à 5 voix de Roland de Lassus dans le recueil Roland de Lassus (réf. ACJ 53 0100). Ici, la poésie spirituelle de Guillaume Guérault est habillée sobrement à quatre voix, la ligne mélodique initiale étant attribuée au ténor d’un bout à l’autre de la pièce. L’interprétation s’attachera donc à respecter, par un souci de diction et dans une dynamique commune à toutes les voix, un contrepoint assez strict où les voix se fondent plutôt qu’elles ne s’individualisent.