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Les spécialistes du chant choral
Quatre chansons

Quatre chansons

(Code: A111309180)

Ces quatre chansons populaires arrangées par Johannes Brahms pour voix égales de femmes ont en commun les thèmes de la mort et de l’amour (thèmes les plus communs et les plus utilisés par Brahms, surtout dans la dernière période de sa vie). Ces chansons n’ont pas de numéro d’opus comme une majorité des chansons de la même veine. Sur ce sujet on peut lire avec profit le chapitre intéressant de “Brahms : sa vie, son oeuvre” de Karl Geiringer (Buchet/Chastel) ; l’auteur écrit entre autres que “la position de Brahms vis-à-vis de la musique populaire pose un curieux problème (en particulier celui) de la façon dont il traitait les mélodies et les textes étrangers. (...) Brahms n’avait pas un sens infaillible de l’authenticité ou de la fausseté des anciens chants populaires parce qu’à côté de joyaux de l’art populaire allemand, il n’avait pas de scrupules à publier comme chants populaires des imitations de Reichardt, Nicolai (cf. le quatrième chant Ich hab die Nacht geträumet), Zuccalmaglio (cf. le premier de cette partition, Schwesterlein), et d’autres encore. (...) Il sélectionnait les textes et les mélodies selon leur valeur et leur puissance d’expression, et non pas du point de vue scientifique (il ne faisait pas oeuvre de restituteur ou de découvreur ni de retour aux sources authentiques comme un Bartók, Kodaly, Coirault...). C’est pourquoi il étudia à titre de comparaison tous les recueils de chants populaires de Kretzschmer, Zuccalmaglio (il appréciait en particulier ce collecteur), Nicolai, Arnold, Simrock et Erk-Böhme pour parvenir à la version la plus belle et la plus précise du texte et de la mélodie.
L’un des talents les plus extraordinaires de Brahms, l’économie d’expression, est merveilleusement mis en valeur dans ces oeuvres. Avec les moyens les plus modestes, et sans jamais trahir le caractère du simple chant populaire, Brahms donne l’impression la plus forte.

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Schwesterlein (Johannes Brahms)
Ich hab die nacht getraumet (Johannes Brahms/ Mathide Giraud)
Ich hörte ein sichlein rauschen (Johannes Brahms)
Es waren zwei konigskinder (Johannes Brahms)


Ces quatre chansons populaires arrangées par Johannes Brahms pour voix égales de femmes ont en commun les thèmes de la mort et de l’amour (thèmes les plus communs et les plus utilisés par Brahms, surtout dans la dernière période de sa vie). Ces chansons n’ont pas de numéro d’opus comme une majorité des chansons de la même veine. Sur ce sujet on peut lire avec profit le chapitre intéressant de “Brahms : sa vie, son oeuvre” de Karl Geiringer (Buchet/Chastel) ; l’auteur écrit entre autres que “la position de Brahms vis-à-vis de la musique populaire pose un curieux problème (en particulier celui) de la façon dont il traitait les mélodies et les textes étrangers. (...) Brahms n’avait pas un sens infaillible de l’authenticité ou de la fausseté des anciens chants populaires parce qu’à côté de joyaux de l’art populaire allemand, il n’avait pas de scrupules à publier comme chants populaires des imitations de Reichardt, Nicolai (cf. le quatrième chant Ich hab die Nacht geträumet), Zuccalmaglio (cf. le premier de cette partition, Schwesterlein), et d’autres encore. (...) Il sélectionnait les textes et les mélodies selon leur valeur et leur puissance d’expression, et non pas du point de vue scientifique (il ne faisait pas oeuvre de restituteur ou de découvreur ni de retour aux sources authentiques comme un Bartók, Kodaly, Coirault...). C’est pourquoi il étudia à titre de comparaison tous les recueils de chants populaires de Kretzschmer, Zuccalmaglio (il appréciait en particulier ce collecteur), Nicolai, Arnold, Simrock et Erk-Böhme pour parvenir à la version la plus belle et la plus précise du texte et de la mélodie.
L’un des talents les plus extraordinaires de Brahms, l’économie d’expression, est merveilleusement mis en valeur dans ces oeuvres. Avec les moyens les plus modestes, et sans jamais trahir le caractère du simple chant populaire, Brahms donne l’impression la plus forte.