Anthoine de Bertrand ne s’est pas limité à mettre seulement en musique de nombreux poèmes des Amours de Pierre de Ronsard mais les autres textes qu’il utilise se rattachent à la même veine amoureuse et lyrique. Chanson madrigalesque, Ô doux plaisir reprend les recettes favorites du compositeur avec ses valeurs longues pour souligner la douceur du plaisir (début et ms 16-20) ou très courtes pour décrire la violence ou le désarroi de l’émoi amoureux (ms 43 à la fin). De même l’emploi de notes diésées renforcent la tension du discours et l’intensité de cette déclaration passionnée.