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Les spécialistes du chant choral
Ma douce Annette

Ma douce Annette

(Code: A110500295)

Chanson populaire de Bretagne. Une chanson populaire très célèbre dont on trouve déjà trace dans la Missa Gallica de Bernard Lallement (réf. ACJ 19 0017), mais dans cette version, le compositeur a choisi de traiter la chanson dans une ambiance modale très accusée, sinon un peu fruste «pour, nous dit-il, en faire ressortir l'atmosphère d'un autre âge et l'impression typiquement bretonne de brouillard humide qui tombe le soir sur la lande. J'ai utilisé une manière de contrepoint renversable des voix d'accompagnement deux par deux comme le faisaient au Moyen Age les compositeurs d'organum» – il y a donc un cantus firmus (la mélodie) et des rapports de quartes et de quintes, parfois au-dessus, parfois au-dessous, ce qui explique la quarte à vide à la fin du deuxième couplet et qui n'est que le renversement de la quinte des deux autres. Nous attirons l'attention sur l'équivalence modale entre mode de la sur ré (éolien) et mode de ré en fin de couplet qui peut vous séduire... L'accompagnement sur "ou" doit rester assez lointain (passages impressionnistes avec procédés médiévaux...). Bruno GOUSSET, né en 1958, compose dès l’âge de 11 ans. Abordant un cursus de musicologie à la Sorbonne, il a entrepris conjointement l’étude du piano avec Florencia Raitzin, ce qui l’amena à accompagner des ensembles vocaux (Chœurs de l’Orchestre de Paris, de Cologne, La Chapelle Royale, Chœurs de Radio-France, Chorale Franco-Allemande de Paris...) Chef de chant au Théâtre du Châtelet entre 1987 et 2000, assistant dans la classe de direction d’orchestre de l’Ecole Normale de Paris, il n’en poursuit pas moins ses activités de compositeur.

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Chanson populaire de Bretagne. Une chanson populaire très célèbre dont on trouve déjà trace dans la Missa Gallica de Bernard Lallement (réf. ACJ 19 0017), mais dans cette version, le compositeur a choisi de traiter la chanson dans une ambiance modale très accusée, sinon un peu fruste «pour, nous dit-il, en faire ressortir l'atmosphère d'un autre âge et l'impression typiquement bretonne de brouillard humide qui tombe le soir sur la lande. J'ai utilisé une manière de contrepoint renversable des voix d'accompagnement deux par deux comme le faisaient au Moyen Age les compositeurs d'organum» – il y a donc un cantus firmus (la mélodie) et des rapports de quartes et de quintes, parfois au-dessus, parfois au-dessous, ce qui explique la quarte à vide à la fin du deuxième couplet et qui n'est que le renversement de la quinte des deux autres. Nous attirons l'attention sur l'équivalence modale entre mode de la sur ré (éolien) et mode de ré en fin de couplet qui peut vous séduire... L'accompagnement sur "ou" doit rester assez lointain (passages impressionnistes avec procédés médiévaux...). Bruno GOUSSET, né en 1958, compose dès l’âge de 11 ans. Abordant un cursus de musicologie à la Sorbonne, il a entrepris conjointement l’étude du piano avec Florencia Raitzin, ce qui l’amena à accompagner des ensembles vocaux (Chœurs de l’Orchestre de Paris, de Cologne, La Chapelle Royale, Chœurs de Radio-France, Chorale Franco-Allemande de Paris...) Chef de chant au Théâtre du Châtelet entre 1987 et 2000, assistant dans la classe de direction d’orchestre de l’Ecole Normale de Paris, il n’en poursuit pas moins ses activités de compositeur.