Au début du 17e siècle, les compositeurs anglais, qui n’ont eu accès à la littérature madrigalesque italienne que fort tard – la première anthologie : Italian Madrigalls Englished n’est publiée qu’en 1590, écrivent une musique tout aussi récréative et légère, usant très souvent de thèmes pastoraux et l’adjonction musicale d’onomatopées (fa la la). How merrily we live de Michael East participe de cette veine poético-musicale. Tout n’est qu’allusion, ellipse ; le plus important étant que se développent librement le plaisir du chant, le champ du plaisir...