Err

Les spécialistes du chant choral
Ecco mormorar l'onde

Ecco mormorar l'onde

(Code: A110906046)

Un des madrigaux les plus chantés, Ecco mormorar l’onde, doit son succès au fait qu’il appartient encore au style polyphonique (et donc vocal) des premiers livres de madrigaux de Claudio Monteverdi alors que la traduction musicale du texte est déjà empreinte de la deuxième manière, ce fameux stile nuovo, qui magnifiera le genre et l’achèvera tout autant au profit de la voix soliste. Ici, dès la première phrase, le climat du poème est installé avec des voix dans leur registre grave, chantant sur une même note à l’instar du stile recitativo avant de s’animer progressivement en nombre de notes et en durée sur “l’onde” et “tremolar”. Le madrigal entier bénéficie de ce traitement raffiné en jouant également sur l’alternance des textures polyphoniques. Malgré la diversité des motifs musicaux allègres parcourant la pièce entière, la cohérence mélodique est maintenue par cette longue phrase descendante énoncée d’abord au Canto (mes. 7-11) jusqu’au Basso (mes. 72-82). Un petit chef d’œuvre, vraiment !

6,40 EUR
22g
Remise sur quantité
A partir de20
Remise10,00%


Un des madrigaux les plus chantés, Ecco mormorar l’onde, doit son succès au fait qu’il appartient encore au style polyphonique (et donc vocal) des premiers livres de madrigaux de Claudio Monteverdi alors que la traduction musicale du texte est déjà empreinte de la deuxième manière, ce fameux stile nuovo, qui magnifiera le genre et l’achèvera tout autant au profit de la voix soliste. Ici, dès la première phrase, le climat du poème est installé avec des voix dans leur registre grave, chantant sur une même note à l’instar du stile recitativo avant de s’animer progressivement en nombre de notes et en durée sur “l’onde” et “tremolar”. Le madrigal entier bénéficie de ce traitement raffiné en jouant également sur l’alternance des textures polyphoniques. Malgré la diversité des motifs musicaux allègres parcourant la pièce entière, la cohérence mélodique est maintenue par cette longue phrase descendante énoncée d’abord au Canto (mes. 7-11) jusqu’au Basso (mes. 72-82). Un petit chef d’œuvre, vraiment !